Le smudging est une pratique utilisée depuis des siècles dans de nombreuses cultures à travers le monde, notamment par les peuples autochtones d’Amérique du Nord.
Elle consiste à brûler de la sauge et d’autres plantes pour purifier l’air, nettoyer les espaces et chasser les énergies négatives. Longtemps considérée comme un rituel spirituel, la science moderne commence à découvrir des bienfaits concrets du smudging, notamment en matière de purification de l’air contre les bactéries et autres microbes.
Mais y a-t-il des preuves scientifiques pour confirmer ces anciens savoirs ? Dans cet article, nous explorons la science fascinante derrière le smudging et ce que la sauge fait vraiment aux bactéries dans l’air.
Qu’est-ce que le smudging ?
Le smudging consiste à brûler rituellement de la sauge (généralement de la sauge blanche) et d’autres herbes comme le cèdre, la douce herbe (sweetgrass) ou la lavande.
On utilise généralement un fagot de feuilles de sauge séchées, appelé bâton de smudging, que l’on allume pour produire de la fumée.
Cette fumée est ensuite doucement diffusée dans l’air à l’aide d’une plume ou de la main, tout en formulant des intentions de purification ou de guérison.
La fumée aromatique produite par la combustion de la sauge est depuis longtemps réputée pour ses propriétés purifiantes, et le smudging est souvent pratiqué pour nettoyer maisons, objets, ou même personnes.
Mais au-delà des bienfaits spirituels et psychologiques, brûler de la sauge a-t-il un impact mesurable sur l’environnement physique ?
La science du smudging : ce que la sauge fait aux bactéries
Des recherches récentes montrent qu’il pourrait bien exister des preuves scientifiques confirmant que le smudging aide à purifier l’air.
Une étude publiée en 2007 dans le Journal of Ethnopharmacology a examiné les effets de la combustion d’herbes médicinales, dont la sauge, sur les bactéries en suspension dans l’air.
L’étude : purification de l’air avec des herbes médicinales
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