Un problème mathématique de niveau collège que beaucoup d’adultes n’arrivent pas à résoudre

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Dans les écritures contemporaines, notamment en mathématiques avancées, on utilise de plus en plus une notation explicite pour éviter ce genre de confusion. Par exemple, on écrirait :

  • 6 / 2 * (1 + 2)
    ou
  • 6 / (2 * (1 + 2))
    selon ce que l’on veut réellement exprimer.

Mais dans les exercices scolaires classiques, les notations plus compactes comme 2(1+2) persistent. Elles ne posent aucun problème lorsqu’on connaît bien les règles… mais deviennent redoutables pour qui a perdu l’habitude.

Et si le vrai problème n’était pas le calcul… mais la façon de le lire ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas le niveau de difficulté du calcul qui piège les adultes, mais la manière dont le cerveau fonctionne. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène :

  • La surcharge cognitive : notre cerveau adore les raccourcis. Facile de lire « 2(1+2) » comme un bloc.
  • Les souvenirs flous des règles : on se rappelle vaguement qu’il faut « d’abord faire les parenthèses », mais pas l’ensemble des priorités.
  • Le stress mathématique : oui, c’est un vrai concept ! Beaucoup d’adultes ont gardé un rapport anxieux aux maths depuis l’école.
  • L’influence de l’écriture : certains pays enseignent des conventions légèrement différentes ou utilisent d’autres notations.

En bref : ce calcul en dit plus sur notre rapport aux mathématiques que sur nos réelles capacités.

Pourquoi est-il utile de revisiter ces notions ?

Les maths ne servent pas uniquement à résoudre des équations sur un tableau. Elles sont partout dans notre quotidien :

  • Pour calculer des pourcentages lors de promotions,
  • Pour comprendre un contrat,
  • Pour vérifier une facture,
  • Pour interpréter des données, des statistiques, des graphiques,
  • Pour éviter de se faire avoir par une information trompeuse.

Revisiter l’ordre des opérations n’est pas seulement un exercice scolaire : c’est un moyen de renforcer sa pensée logique.

Un bon entraînement pour l’esprit

Résoudre régulièrement de petits problèmes mathématiques permet de :

  • stimuler la mémoire,
  • améliorer la concentration,
  • développer la logique,
  • maintenir la vivacité intellectuelle.

Tout comme les mots croisés ou les sudokus, les petits calculs permettent de garder le cerveau en forme. Ce n’est pas pour rien que de nombreux spécialistes recommandent de se mesurer régulièrement à des énigmes logiques.

Une anecdote amusante : même les calculatrices ne sont pas d’accord !

Autre raison pour laquelle ce calcul a fait polémique : certaines versions anciennes de calculatrices affichaient 1, tandis que les modèles modernes donnent 9.
Pourquoi ?
Parce que certaines machines interprétaient automatiquement la juxtaposition d’un nombre et d’une parenthèse comme prioritaire, même sans parenthèses supplémentaires. Les calculateurs actuels, eux, suivent rigoureusement l’ordre « gauche à droite ».

Ainsi, un simple calcul a mis en lumière des décennies de conventions différentes selon les outils, les pays, les écoles, et même les époques.

Au final : un petit calcul, un grand débat

Alors, oui, ce problème est simple.
Oui, il pourrait figurer dans un cahier d’un élève de primaire.
Et oui, la majorité des adultes se trompe.

Mais ce n’est pas une question de niveau scolaire.
C’est une question d’habitude, d’intuition, et parfois même de confiance en soi.

La bonne nouvelle ? Vous venez de réviser l’un des piliers des mathématiques : l’ordre des opérations.
Et rien que pour cela, vous pouvez être fier d’être allé jusqu’au bout.

La réponse finale

Rappel de l’énoncé :

6 ÷ 2(1 + 2)
= 6 ÷ 2 × 3
= 3 × 3
= 9

La bonne réponse est donc 9.

Mais si vous aviez trouvé 1, vous n’êtes pas seul — loin de là. Et l’important n’est pas seulement la réponse… mais la compréhension.

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